PENINSULE DE OSA - DRAKE BAY

 

PENINSULE DE OSA - DRAKE BAY

JEUDI 26 MAI 2016

 

Départ après le petit-déjeuner pour rejoindre Sierpe, où on doit prendre un bateau pour rejoindre notre hébergement à Bahia Drake, péninsule d’Osa.

On y arrive assez vite, après avoir traversé des forêts de cocotiers.

C’est à Sierpe que je trouve enfin des cartes postales, les timbres et la vendeuse très gentille qui me les postera…(elles mettrons finalement un mois pour arriver en France !).

Je les écris pendant que l’on boit un café en attendant notre navette bateau.

Embarquement à 11H45 et c’est parti pour presque 2h de navigation ; sur la rivière d’abord avec les mangroves, puis ensuite le passage plutôt houleux dans le pacifique ! arrivée à la plage où se trouve notre hébergement, débarquement épique dans les rouleaux….grosse rigolade. Et nous voilà au Poorman’s où on va découvrir des costaricains d’une gentillesse incroyable et qui font tout pour que tout se passe bien.

 

Ici aussi on est en pleine nature.

On nous sert un bon repas, un bon café…et on part se balader le long de la plage, Jeannot avec la canne à pêche et moi l’appareil photo.

Il est plutôt déconseillé de se baigner car les rouleaux sont très forts.

Demain matin, lever de bonne heure car nous partons dans le Corcovado.

 

 

 

VENDREDI 27 MAI 2016

 

Le bateau vient nous chercher avec notre guide pour le Corcovado vers 6H45.

Embarquement comme le débarquement : dans les rouleaux…des personnes sont déjà à bord dont un groupe de 5 jeunes français, un jeune couple de canadiens et un italien qui nous accompagneront dans la parc.

Lors de notre embarquement, ils essuieront une énorme vague qui va les tremper de la tête aux pieds ! on est déjà fichés c’est à cause de nous qu’ils sont mouillés…Après une bonne heure (voir 1H30) de navigation, nous arrivons au Parc du Corcovado, côté LA SIRENA.

On enfile nos chaussures de randonnées qui seront quand même bien utiles.

Notre guide se prénomme Javier. Conseils d’usage avant la randonnée dans le parc : pas de cris, ne pas courir, ect ect…normal si on veut se donner une chance de voir des animaux.

C’est un excellent guide qui se donne du mal pour nous permettre de voir un maximum, tant pour la flore que la faune. Le parc du Corcovado est très sauvage. On y croise beaucoup d’oiseaux ; des familles entières de coatis avec les petits ; on aperçoit un singe araignées, singes hurleurs, singes capucins.

C’est au terme de 4h de marche que l’on découvre un tapir  (le Tapir de Baird) tranquillement caché sous des branchages…Comme je suis juste derrière Javier, je suis la première à le voir et le prendre en photo de très près. C’est magique.

La randonnée dure finalement 5H dans la chaleur et l’humidité. Il y a beaucoup de moustiques mais par précaution nous avons nos chemises à manches longues et pantalons transformables ce qui s’avère indispensable pour être tranquille (et faire envie à nos amis canadiens qui se font dévorer).

Le parc est vraiment très beau.

A notre retour à la fin de la randonnée, il y a tout ce qu’il faut pour le pique-nique : Javier a tout prévu dans des glacières laissées à l’aire de débarquement. Salades, ananas, jus de fruit…tout pour se retaper et cela fait du bien.

Retour au Poorman’s avec la mer qui bouge plutôt pas mal, débarquement sur la plage…fin d’après-midi au repos !

Magnifique journée et belles découvertes !

C’est la magie du PURA VIDA !

SAMEDI 28 MAI 2016

Il s’est mis à pleuvoir pendant la nuit…et ce matin il pleut toujours et même fort.

On doit aller faire du snorkelling à l’Ile Cano.

Mario nous prévient que l’on risque de ne pas voir grand-chose...et qu’il peut annuler la sortie mais qu’on ne sera pas remboursés de toutes façons.

Tant qu’à perdre, on décide quand même d’y aller. On rejoint la plage située un peu plus loin, la plage de JOSECITO, par le chemin en prenant bien soin de ne pas en sortir car le frère de Mario qui nous y accompagne nous dit qu’il y a beaucoup de serpents…

Il pleut toujours des cordes pendant que nous attendons le bateau qui vient nous chercher ; toujours embarquement sportif dans les rouleaux…et nous voilà en route pour l’Ile CANO.

La pluie cesse peu à peu.

Nous retrouvons le jeune couple de canadiens et l’Italien. Deux américains font partie du groupe.

Premier arrêt pour le premier spot de snorkelling. On est loin de la petite ballade avec palmes, masque et tubas…

Nous sommes quasi en pleine mer, nous devons enfiler un gilet de sauvetage exprès pour le snokelling et suivre impérativement le guide.

Effectivement, une fois mis à l’eau, on se rend compte que c’est sportif….on fait 3 spots de 45 minutes chacun ainsi.

Nos amis les canadiens ont renoncé tout de suite, n’ayant pas l’habitude.

On arrive à croiser quelques petits requins, de petites raies manta, des beaux poissons colorés, mais aussi une jolie tortue marine. Certes on est loin des fonds polynésiens, mais ce snorkelling est quand même une aventure en soi ! et très sportif !

On débarque pour une pause sur  l’Ile CANO, où on s’inscrit auprès du garde. Il fait presque soleil…le beau temps revient tout tranquillement.

Retour au Poorman’s, débarquement sur la plage….ça me fait rire à chaque fois car c’est quelque chose d’assez incroyable ! heureusement on a notre sacoche étanche...

Déjeuner très bien et puis Jeannot doit partir avec Mario et son frère à la pêche vers 15H ; après le snorkelling de ce matin repos pour moi sur la plage où je vais les observer pour mettre le bateau à l’eau en fonction des rouleaux qui arrivent du Pacifique…ils sont en panne avec leur treuil, ceci explique cela…ils poussent le bateau manuellement !

Ce soir, après leur retour et une bonne douche, on offre une tournée au bar du Poorman’s où j’en profite pour une bonne tequila.

On parle avec eux de l’économie, de leur vie ect…bref on refait un peu le monde….super moment d’amitié et d’échange.

On a juste le temps d’apercevoir en sous-titre sur leur poste de TV aux informations que le musée du Louvre a été évacué….il semble y avoir un sacré mauvais temps sur la France !

 

PURA VIDA !

 

 

 

suite ici : SAN GERARDO DE DOTA - A LA RECHERCHE DU QUETZAL